Au Quartier 50+ à Saint-Jérôme, le 24 mars
Journée de mobilisation contre les violences sexuelles

Par Salle des nouvelles
Le lundi 24 mars, les partenaires des Laurentides se réuniront pour une journée de mobilisation intitulée "Ensemble : comprendre, prévenir et agir en violences sexuelles" au Quartier 50+ à Saint-Jérôme.
Les violences sexuelles sont malheureusement une réalité alarmante à travers le Québec et la région des Laurentides ne fait pas exception. Les données1 dévoilent qu’au Québec 11 % des femmes et 4 % des hommes ont déclaré avoir été victime d’agression sexuelle commise par une personne adulte pendant l’enfance (avant l’âge de 15 ans). Des personnes de tous les âges et tous les profils sont susceptibles de vivre l’une ou l’autre des formes de violences sexuelles. Selon une recherche 2 publiée en 2020, 315 victimes de traite ont été identifiées et 80 cas suspectés, dont la grande majorité à des fins d’exploitation sexuelle.
Par cet événement, nous visons notamment à partager les connaissances et expertises diverses, ainsi qu’à renforcer les liens et les actions collectives pour lutter contre les violences sexuelles. Organisée conjointement par le Comité intersectoriel en agression sexuelle des Laurentides (CIASL) et la Table régionale contre la traite de personnes à des fins d’exploitation sexuelle, cette journée rassemblera des acteurs clés des secteurs communautaire, policier, judiciaire, scolaire, ainsi que du réseau de la santé et des services sociaux. La conférence d’ouverture abordera l’intelligence artificielle et son rôle croissant dans l’exploitation et les agressions sexuelles. Des sujets variés, tels que l’intervention auprès des victimes et des auteurs de violences sexuelles, l’intervention auprès des enfants et des activités de réseautage permettront d’approfondir la compréhension des enjeux tout au long de la journée et de favoriser les collaborations intersectorielles. Concluant sur un ton mobilisateur, un panel présentera et discutera de projets innovants.
« Chaque personne, chaque organisation peut tenir un rôle important face aux violences sexuelles et c’est ensemble, en collaborant, que nos actions peuvent avoir un impact concret pour améliorer la prévention et l’intervention afin de favoriser un filet de sécurité durable pour les personnes à risque ou touchées. » soutient Nathalie Khlat, co-fondatrice et DG du Phare des AffranchiEs, représentante de la Table régionale contre la traite à des fins d’exploitation sexuelle.
«Une collaboration régionale forte peut faire une réelle différence dans le parcours des personnes ayant vécu de la violence sexuelle, incluant l’exploitation sexuelle, on le voit sur le terrain!» ajoute Marie-Hélène Ouellette, coordonnatrice générale de L’Élan CALACS et membre du comité de coordination du CIASL.
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.