De Saint-Faustin à Blainville en vélo pour Riley

Par Maxime Coursol
Même si le 24h de ski n’est qu’en décembre, les équipes s’organisent déjà pour amasser des fonds. C’est le cas de l’équipe Kia Boisvert de Blainville.
Les cinq membres de celle-ci ont participé pour la première fois ensemble au 24h de ski de Tremblant en 2013. Ils se sont vus attribuer alors un enfant malade à parrainer, comme tous les autres participants. Dans leur cas, il s’agissait de Riley Greenfield, un garçon âgé de quatre ans de Saint-Faustin-Lac-Carré qui souffre d’une maladie très rare, l’hypertension pulmonaire idiopathique.
Dès le jour des 24h de ski, les membres de l’équipe ont tissé de liens très solides avec Riley et sa famille. «Ç’a vraiment connecté entre nous. J’ai mis mon poing contre celui de Riley, puis quand on les a enlevés, il nous a fait un petit signe de sa main. On a repris le signe de Riley toute la journée entre nous et avec sa famille», se souvient François Gauthier, membre de l’équipe Kia Boisvert.
Du vélo et du spaghetti
Depuis, le lien est resté très fort entre la famille Greenfield et les membres de l’équipe. La mère de Riley garde contact avec eux par les médias sociaux. C’est pourquoi, quand est venu le temps d’organiser une activité de financement pour participer à nouveau aux 24h de ski, les cinq skieurs ont tous convenu qu’il fallait impliquer là-dedans l’enfant qu’ils parraineront encore.
«On voulait, le 2 août, faire une randonnée de vélo entre Mont-Tremblant et Blainville. On ne pouvait pas ne pas aller voir Riley. On va donc partir à 9h de chez Riley à Saint-Faustin pour se rendre ensuite à Blainville, chez notre capitaine Martin Bélair», précise François Gauthier. Là-bas, un barbecue aura lieu et les cinq membres en profiteront pour préparer un souper spaghetti de grande ampleur, qui se tiendra en septembre dans la couronne nord de Montréal.
«Ils s’aiment tellement!»
La maman de Riley, Danush Rudolph, est comblée de voir ces cinq hommes, qu’elle ne connaissait même pas il y a un an, faire une telle activité de financement pour son garçon. «Je suis tellement fière d’être de ce groupe, glisse-t-elle. Je trouve que c’est une belle continuité de la relation qu’ils ont établie avec Riley. Quand on les voit ensemble, eux et mon fils, on voit que ça clique des deux bords. Ils s’aiment tellement!», lance-t-elle.
Elle est heureuse également de voir qu’il ne faut pas attendre les 24h de ski pour que des gens décident de venir en aide aux enfants malades. Elle voit dans cette randonnée à vélo une belle façon de conscientiser le public au fait que les enfants parrainés sont, hélas, malades toute l’année. «Je crois que ça fera parler les gens en bien», conclut Danush Rudolph.
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