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La hausse de la taxe scolaire soulève les passions au sein de l’organisation

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13 septembre 2013
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Par Josiane Yelle

La Commission scolaire de la Seigneurie-des-Mille-Îles (CSSMI) a tenu sa conférence de presse annuelle sur le portrait de la nouvelle année scolaire. Bien qu’il ait été question de persévérance scolaire et de projets, ce sont surtout les propos qu’a tenus la première ministre Pauline Marois au sujet de la hausse de la taxe scolaire qui a soulevé les passions.

« Ce n’est vraiment pas honnête. On se sent comme un ballon de plage politique », a lancé le directeur général de la commission scolaire, Jean-François Lachance.

Pas plus tard que la semaine dernière, Mme Marois a en effet accusé les commissions scolaires de ne pas avoir fait leurs devoirs et d’avoir augmenté la taxe scolaire au dépend des citoyens.

Or, selon la CSSMI, le gouvernement a imposé des compressions budgétaires récurrentes totalisant 9 millions $ par année depuis 2011.

De plus, « à partir de 2013, le gouvernement a choisi de retirer progressivement le rabais temporaire qui était alloué depuis quelques années aux contribuables afin de contrer les hausses d’évaluation foncière. C’est une compression additionnelle de  23 millions de dollars que la CSSMI doit combler d’ici trois ans », écrit-on dans un dépliant d’information.

C’est donc dire que la commission scolaire subira des compressions de l’ordre de 32 millions $ de 2011 à 2016. Ce qui correspond à l’équivalent d’un enseignant sur cinq mis à pied, à la fermeture de quatre écoles secondaires ou à près de deux fois le budget du service de transport scolaire.

Selon M. Lachance, il devient de plus en plus difficile de ne pas couper dans les services aux élèves.

« C’est le retrait du rabais fiscal qui vient changer la donne. La CSSMI n’obtient pas d’argent supplémentaire », a-t-il tenu à expliquer. Ce dernier a d’ailleurs tenu à préciser que le coût administratif de la Commission scolaire de la Seigneurie-des-Mille-Îles (3,9%) est parmi les plus bas.

Beau bulletin

Sur une note plus positive, la présidente de la commission scolaire, Paule Fortier, et M. Lachance étaient très heureux d’annoncer que le taux de sortie sans diplôme de la CSSMI (10,7%) la positionne parmi les plus performantes au Québec, selon les plus récentes données.

« C’est un bilan excessivement intéressant, mais on va continuer notre travail. Tant qu’il y a un élève qui décroche, il y en a un de trop », a ajouté le directeur général.

L’année scolaire 2013-2014 est la dernière avant les prochaines élections scolaires où d’importants changements auront lieu. La commission scolaire comptera désormais 11 circonscriptions au lieu de 25 et  il y aura une diminution du nombre de commissaires de 27 à 16.

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