Le paiement des factures d'entretien et de fonctionnement du système d'éclairage du terrain de football du Collège Boisbriand se fait attendre. Un an et demi après la signature d'un bail entre la direction de l'établissement et l'administration de la municipalité, le dossier n'est toujours pas réglé.

L'entente semblait pourtant claire aux yeux des directeurs du collège.

« Étant donné que nous utilisons le terrain seulement de jour, il était convenu que ce soit la municipalité qui paie pour l'entretien et l'électricité du système d'éclairage, car c'est elle qui l'utilise, lance d'entrée de jeu Mario Bigras. Mais en ce moment, c'est nous qui payons l'électricité et qui avons payé les réparations des deux vols de fils de cuivre ».

« Ce n'est pas le montant, mais plutôt le principe qui nous importe », ajoute alors Jocelyne Boivin. La Ville utilise le terrain environ à 70 %. On veut seulement finaliser les annexes du bail pour que les paiements reflètent la teneur des ententes et des discussions qui ont lieu depuis 2009. On ne veut rien de plus ».

Selon les deux directeurs, la problématique est que le conseil et les fonctionnaires ne disent pas la même chose.

« On comprend que le directeur général est nouveau et qu'il ne connaît pas tous les dossiers, mais on nous avait dit que l'adoption des amendements par le conseil serait faite au mois de septembre passé. Ça fait une dizaine de rencontres que nous avons avec la nouvelle administration, mais rien n'est encore réglé. Ce n'est jamais inscrit à l'ordre du jour des conseils municipaux », indique M. Bigras.

Le Collège devra patienter

Du côté de la municipalité de Boisbriand, le dossier semble plus complexe.

« Il existe déjà un bail qui a été négocié et signé, indique le directeur général de la Ville, René Lachance. M. Bigras demande à ce que la Ville participe à l'éclairage. Il faut donc savoir si le conseil est prêt à rouvrir le bail, car le bail actuel ne le prévoit pas ».

De son côté, M. Lachance indique qu'il est vrai qu'il y a des discussions sur l'électricité depuis un mais, mais qu'il est seulement entré en fonction en décembre dernier et qu'il vient de finaliser la compréhension de l'ensemble des demandes.

« M. Bigras devra patienter encore quelques semaines », a-t-il conclu.