Transplant Québec
Québec étudie en commission le don d'organes sans preuve de consentement
Par La Presse Canadienne
Québec se penche sur des façons d'augmenter le nombre de dons d'organes et étudie le consentement présumé, c'est-à-dire de donner le statut de donneur à un patient décédé, sauf en cas de preuve contraire, plutôt que d'exiger une preuve de consentement.
Bien que le nombre de dons d'organes continue de croître au Québec, les besoins dépassent le nombre de donneurs et de transplantations. Dans ce contexte, les députés de l'Assemblée nationale entendront mardi des experts sur la façon d'optimiser les dons.
Le porte-parole de l'opposition officielle en matière de santé, André Fortin, a proposé le printemps dernier un projet de loi visant l'instauration de la présomption de consentement au don d'organes et de tissus.
Selon M. Fortin, «il est temps de s’inspirer d’autres juridictions dans le monde qui ont adopté le consentement présumé afin d’accroître le taux de dons d’organes».
Selon les plus récentes données de Transplant Québec, l'organisme qui coordonne le processus de dons d’organes, 171 donneurs décédés ont permis de transplanter 584 organes en 2022. Cette année-là, 913 personnes étaient en attente d'un don, et 47 ont trépassé en attendant toujours. Les chiffres de 2023 sont attendus fin février.
La directrice générale de Transplant Québec, Martine Bouchard, souhaite qu'il n'y ait qu'«un seul chef d'orchestre» pour coordonner, transporter et faire de la sensibilisation auprès du public. Elle affirme qu'il n'y a pas de solution unique et qu'un ensemble de mesures doivent être mises en place pour hausser les taux de dons d'organes. Elle espère voir une loi en ce sens cette année, faisant valoir que cela pourrait sauver plus de vie.
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