Prestations de maladie de l’assurance-emplo
Le Bloc Québécois rallie les députés à la cause des travailleurs malades

Par Catherine Deveault
Le projet de loi du Bloc Québécois a franchi une nouvelle étape importante aujourd’hui à la Chambre des communes. En effet, la Chambre s’est prononcée en faveur de l’étude du projet de loi en comité parlementaire.
Par le projet de loi d’Émilie Sansfaçon, le Bloc Québécois vise à faire passer de 15 à 50 semaines les prestations de maladie de l’assurance-emploi. S’il porte le nom d’Émilie Sansfaçon, c’est en hommage posthume à cette jeune mère de famille qui est partie bien trop tôt et qui a mené avec force le combat politique de celles et ceux qui vivent avec la maladie. Ce combat fut initié par Marie-Hélène Dubé, fondatrice de la campagne « 15 semaines » et qui réclame une telle réforme depuis 2009.
« Le gouvernement libéral sait lui-même que le rétablissement d’une personne malade prend en moyenne 37 semaines. Il sait aussi qu’on a les moyens de se doter d’un programme d’assurance-emploi qui répond aux besoins des travailleurs malades. Présentement, c’est complètement insensé de n’offrir que 15 semaines de prestations à ceux qui combattent une maladie comme le cancer. On place ces travailleurs dans la précarité et l’anxiété; mes collègues et moi voulons permettre aux gens de se soigner dans la dignité », a expliqué la députée de Thérèse-De Blainville, Louise Chabot.
Rappelons que le Bloc Québécois a fait adopter à la Chambre des communes, en février 2020, une motion qui visait à faire passer de 15 à 50 semaines ce type de prestation. Seuls les députés libéraux se sont opposés à cette proposition. « J’ai bon espoir que le bon sens triomphera et je tends la main à tous les députés pour aller de l’avant en toute solidarité avec les travailleurs malades », a conclu Mme Chabot.
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.