Projet d'oléoduc Énergie Est: Sans modifications majeures et sans redevances, le projet n’est pas acceptable

Par Salle des nouvelles
Le député de Deux-Montagnes et responsable de la région des Laurentides, Benoit Charette, de même que les député(e)s de Blainville, Groulx et Mirabel, ont tenu à rappeler qu’à ce jour, le projet d’oléoduc Énergie Est est loin d’être acceptable et que la CAQ demeure inflexible quant aux conditions que le gouvernement du Québec doit imposer à TransCanada avant d’accepter le projet.
« Je partage l’inquiétude des élus et de la population des Laurentides. TransCanada doit refaire ses devoirs et démontrer que ses méthodes de détection et d’intervention sont fiables et que le tracé est sécuritaire pour nos terres agricoles et nos cours d’eau. À l’heure actuelle, les promoteurs du projet n’ont pas répondu aux nombreuses questions soulevées par la population », a déclaré la députée de Mirabel, Sylvie D’Amours.
Pour sa part, Claude Surprenant croit que le Québec devrait recevoir sa juste part des retombées économiques de ce projet. « Le gouvernement doit faire preuve de leadership et négocier des redevances avec les compagnies pétrolières. À la CAQ, nous refusons que le Québec assume tous les risques sans recevoir les milliards de dollars de redevances qui nous permettraient de financer nos services en santé, investir en éducation et diminuer les impôts », a ajouté le député de Groulx.
À son tour Mario Laframboise a vivement dénoncé les raccourcis simplistes et partisans du chef intérimaire du Parti Québécois et du député de Terrebonne face à une question aussi complexe. « Le PQ a refusé les propositions d’amendement de la CAQ à la motion de rejet du projet d’oléoduc et tente d’instrumentaliser le débat à des fins partisanes. C’est d’ailleurs ce même parti qui a autorisé le projet de cimenterie de Port-Daniel-Gascons, un des projets les plus polluants de l’histoire. Je vois mal comment ils peuvent se présenter sans gêne comme les héros de l’environnement. », a renchéri le député de Blainville.
Le député de Deux-Montagnes a rappelé que la CAQ avait proposé l’amendement suivant à la motion de rejet débattue la semaine dernière : « Que l’Assemblée nationale se prononce contre le projet d’Énergie Est si les processus d’évaluations en cours ne permettent pas de démontrer que le Québec obtiendrait des retombées économiques concrètes et majeures, une application des normes environnementales et de sécurité les plus strictes, une protection adéquate de ses terres agricoles et une acceptabilité sociale suffisante des communautés traversées par le pipeline ».
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