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Campagne électorale à l’ère 2.0

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8 octobre 2013
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Par Josiane Yelle

Les réseaux sociaux sont de plus en plus utilisés dans les campagnes électorales. Si certains candidats les utilisent abondamment, d’autres semblent toutefois prioriser les méthodes dites plus traditionnelles.

Selon une publication de la Bibliothèque du Parlement intitulée Les médias sociaux – Utilisations politiques et conséquences pour la démocratie représentative, l’utilisation des différentes plates-formes entraîne sa part d’avantages et d’inconvénients expliquant la présence ou non des différents candidats.

À Rosemère, la candidate à la mairie de l’Équipe Innov’Action, Melissa Monk, indique mettre beaucoup d’efforts pour alimenter les comptes Facebook et Twitter du parti chaque jour. « Nous sommes prudents sur ce que nous publions, mais jusqu’à présent, nous y voyons juste des avantages. C’est une façon de rejoindre les gens et de les informer. Ça nous permet aussi de rejoindre les plus jeunes pour qu’ils soient plus intéressés aux élections », a-t-elle expliqué.

Le document indique d’ailleurs que « les tenants de ces technologies font valoir qu’elles favorisent la reddition de comptes, la transparence et le dialogue du public avec les institutions et les personnalités politiques », permettant du même coup de mieux représenter les citoyens afin de servir leurs besoins.

Des effets pervers

Des inconvénients ont également été rapportés. Ce point de vue est d’ailleurs traduit dans la publication de la Bibliothèque du Parlement. « Les sceptiques soutiennent que ces technologies demandent trop de temps et qu’elles transforment la politique en un jeu de marketing dominé par des intérêts spéciaux et des acteurs politiques disposant de ressources abondantes. »

Le parti Mouvement Blainville, qui utilise uniquement son site Internet, fait partie des groupes plus réticents. Le chef Florent Gravel avoue avoir fait le choix de mettre son énergie ailleurs. « Une des craintes qu’on avait, c’était que ça dérape. On n’a pas voulu être obligé de contrôle l’information provenant des gens de l’extérieur. On n’a pas le personnel requis pour traiter ça tous les jours », a-t-il indiqué.

Un désavantage est aussi lié la protection de l’image publique, car « les médias sociaux offrent à leurs utilisateurs de nombreuses possibilités de faire part à un vaste auditoire de leurs critiques au sujet de personnalités ».

Cette situation a d’ailleurs été remarquée sur la page Facebook Élections municipales Mirabel 2013 où les différents membres ont souvent été rappelés à l’ordre. Les commentaires négatifs de l’un de ceux-là en ont d’ailleurs porté un autre à vérifier son identité et à s’apercevoir que la photo utilisée pour son profil appartenait à une autre personne sur Twitter. « Comment une personne aussi incisive peut-elle se cacher derrière une personne aussi fictive? », a-t-il écrit.

Sur la rive-nord

Dans les différentes municipalités de la MRC Thérèse-De Blainville, les partis qui sont inscrits dans la course sont pour la plupart présents sur Facebook. Peu possède toutefois un profil sur Twitter.

Dans les MRC Deux-Montagnes et Mirabel, la moitié des équipes utilisent quant à elles Facebook et seule l’une d’entre elles possède un compte Twitter.

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