Patrick Thifault conserve ses deux comités

Par Eric Mondou
Sur fond de confusion, Patrick Thifault, conseiller municipal de Boisbriand, conserve la présidence du comité des Travaux publics et du Comité consultatif d’urbanisme.
Lors de la séance de conseil mardi soir, où « l’affaire Thifault » a été de nouveau le sujet principal des discussions, le conseil municipal a rejeté la proposition voulant à remanier les comités et commissions de la ville.
Peu de temps avant la séance, M. Thifault, qui a admis en janvier avoir accepté 3000$ de l’ingénieur Michel Lalonde, avait donné sa démission à titre de président des deux importants comités. Or, la proposition soumise à l’ordre du jour lui attribuait la présidence du comité des loisirs et du comité de la retraite.
Au moment du vote, les quatre échevins dans l’opposition se sont opposés à cette nouvelle réorganisation. Devant ce constat, le conseiller Thifault a joint le clan adverse, rejetant lui aussi la résolution, faisant du même coup tomber la proposition principale. Ainsi, le statu quo allait perdurer.
« Avant la séance, personne ne contestait les changements apportés. Et maintenant, je n’en reviens tout simplement pas de les (l’opposition) voir voter contre ma démission. Est-ce que je vais me tirer une balle dans la tête? Je veux les garder mes comités », a-t-il dit, expliquant son geste.
L’opposition rage
Les conseillers de l’opposition semblaient stupéfaits par le geste de M. Thifault. Le conseiller Gilles Sauriol n’a pas hésité pour crier au complot.
« Tout ça était monté. La mairesse savait très bien que nous allions voter contre la proposition. Compte tenu de l’action qu’il a faite, M. Thifault n’aurait pas dû accepter aucun comité. Cette situation vient dire comment ces gens-là rient des citoyens », a noté M. Sauriol, furieux.
La mairesse de Boisbriand, Marlene Cordato a quant elle prit soin de noter que son acolyte n’avait rien à se reprocher pour le travail qu’il avait effectué dans les comités au cours des trois dernières années. De plus, elle a ajouté que les Travaux publics allaient être gérés, durant la prochaine campagne électorale, par le directeur général.
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