François Massicotte l'a échappé belle

Par Marc Pigeon
L'humoriste François Massicotte se rendait magasiner avec sa conjointe infirmière lorsque l'accident impliquant un autobus scolaire s'est produit sous leurs yeux, jeudi matin.
«J'ai vu l'autobus s'en venir carrément devant nous, a-t-il raconté au Journal de Montréal. C'était assez impressionnant.» Heureusement, il a pu freiner et s'arrêter à temps.
Roulant direction nord sur l'autoroute 15, l'autobus a traversé le terre-plein central pour venir frapper de plein fouet une voiture qui se trouvait devant celle de M. Massicotte. La collision s'est produite à la hauteur de Sainte-Thérèse, dans les Basses-Laurentides.
Voyant l'état de la voiture, l'humoriste s'est passablement inquiété pour le conducteur. Mais rapidement, à la surprise de François Massicotte, l'homme s'est retrouvé hors de son véhicule.
«On craignait qu'il ait des blessures internes, parce qu'il disait que ça avait cogné dur au ventre, dit-il. Mais il avait juste une blessure au poignet.»
Il semble que l'homme, qu'il évalue âgé d'environ 70 ans, s'en allait piloter un avion lorsque l'accident s'est produit.
Une trentaine d’adolescents se trouvaient dans l'autobus qui les transportait à l'école. Un des jeunes aurait subi des blessures mineures à la tête et on ne craindrait pas pour sa vie.
«Les jeunes de l'autobus sont sortis, poursuit-il. Ils étaient en état de choc. J'étais certain qu'il y aurait eu plusieurs blessés dans l'autobus. Ils pleuraient, appelaient leurs parents.»
Intervention
Puis, un autre autobus est rapidement arrivé pour les prendre en charge. Aucun d'eux ne semblait avoir de blessure significative.
François Massicotte a pris soin de l'automobiliste en le tenant, craignant qu'il «tombe dans les pommes», en attendant qu'il soit pris en charge par les secouristes.
«Il n'arrêtait pas de dire qu'un ange gardien l'avait sauvé», se souvient-il.
Une fois tout terminé, il s'est remis de ses émotions, tremblant en pensant à ce qui venait de se passer.
«Je me suis assis sur le bord de la rampe», dit-il. C'est là qu'il a poussé un grand soupir de soulagement, en se disant que les collisions auraient pu causer un véritable désastre.
«Cinq secondes plus tard et c'était nous autres, dit-il, songeur. C'est miraculeux. Peut-être pas tout à fait miraculeux, mais c'est une très grande chance qu'il n'y ait pas eu de blessés plus grave.»
Pour François Massicotte, c'est la première fois qu'il vivait un tel événement. «C'était spectaculaire», dit-il.
Il s'interroge sur l'absence de glissière de sécurité à cet endroit, ce qui aurait sans doute empêché l'autobus de venir percuter des voitures dans la voie inverse, comme c'est le cas de plusieurs routes en Europe, dit-il.
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