Le SFPQ réclame un réinvestissement dans les services publics de notre région

Par Salle des nouvelles
Le Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ) réclame un réinvestissement dans la fonction publique en région. Depuis quelques semaines, les responsables politiques régionaux du SFPQ sensibilisent les députés provinciaux de la région sur cette question.
« Le signal qu’on souhaite envoyer à nos députés est simple : les ministères et organismes de notre région doivent toujours en faire plus avec moins : moins de budgets, moins de ressources, par conséquent, moins de services directs à la population. Au fil des ans, la disparition des emplois dans la fonction publique de notre région a eu un impact sur l’accès des citoyennes et des citoyens à des services publics de qualité. Il est temps de renverser la vapeur », constate Michel Girard président régional du SFPQ.
Parmi les dossiers qui sont abordés par les représentants du SFPQ, on retrouve : l’importance d’une déclaration de revenus unique, l’importance de redorer les conditions de travail des employés de la SÉPAQ, l’intégration et la francisation des personnes immigrantes, la perte d’expertise au ministère des Transports et dans le domaine des technologies de l’information. « Nos députés doivent savoir que le recours abusif à la sous-traitance, a non seulement miné l’expertise des ministères, mais entraîner des dépenses excessives en plus de rendre l’État captif de ses fournisseurs. La rareté de la main-d’œuvre combinée a une difficulté d’attirer et retenir le personnel dans les années à venir risque d’amplifier ce phénomène », prévient Monsieur Girard.
Au cours de la dernière élection québécoise, l’ensemble des partis représentés à l’Assemblée nationale se sont montrés favorables à une certaine forme de décentralisation vers les régions québécoises. S’il s’agit d’offrir de nouveaux emplois en régions afin de regarnir les rangs d’une fonction publique amoindris par le régime d’austérité et de réingénierie, le SFPQ ne peut que s’en réjouir. « Nous allons rappeler à nos députés que les services publics peuvent jouer un rôle stabilisateur dans l’économie locale en assurant des emplois de qualité dans divers domaines. Qu’il faut cesser de percevoir la fonction publique comme une dépense, mais comme un investissement payant pour nos communautés », conclut Michel Girard.
Le SFPQ est un syndicat indépendant qui regroupe environ 40 000 membres à travers le Québec, dont quelque 30 000 d'entre eux sont issus de la fonction publique québécoise et répartis comme suit : près de 26 000 employés de bureau et techniciens et environ 4 000 ouvriers travaillant au sein de divers ministères et organismes. Les 10 000 autres membres proviennent du secteur parapublic.
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