Le Faubourg Boisbriand n'est pas inquiet de la venue de la Cité de Mirabel
Le 30 octobre prochain, les Premium Outlets de la Cité de Mirabel lanceront officiellement leurs activités, mais il n'y a aucune raison de croire que le Faubourg Boisbriand sera affecté par ce nouveau complexe commercial.
Depuis 2006, le développement du Faubourg Boisbriand se déroule à la vitesse grand V, tant et si bien que l'ancien terrain qui accueillait l'usine General Motors voit de plus en plus de ses espaces trouver preneur.
Malgré quelques moments plus ardus, au début, l'aspect commercial du Faubourg n'est pas à questionner.
"Il y a eu des petits moments difficiles, en 2008, mais c'était une crise à la grandeur de l'Amérique du Nord. Dernièrement, le magasin Target a remplacé le Zellers et nous nous attendions à un peu plus de rendement. Sauf que c'est comme ça dans tout le Canada. Somme toute, le développement s'est très bien passé", a soutenu Sylvain Forté, directeur du développement au Faubourg.
C'est du côté résidentiel que les choses avancent moins rondement, selon Cynthia Kabis, directrice générale la Chambre de commerce et d'industrie Thérèse-De Blainville. Cette dernière a toutefois spécifié qu'il y avait eu des rencontres à ce propos.
Conditions optimales
Les premiers balbutiements du Faubourg ont aussi coïncidé avec le début des travaux sur l'échangeur 15/640, en 2007. Sans pour autant attribuer toute la faute au chantier, il est possible que le centre commercial n'ait pas eu les conditions optimales pour atteindre son plein potentiel.
"La fin de l'échangeur 15/640, prévue bientôt, aidera sans aucun doute l'affluence du Faubourg et facilitera la venue des automobilistes. Nous avons également demandé au ministère des Transports du Québec (MTQ) de modifier la sortie 23, qui passe par l'arrière, afin d'offrir une autre voie pour s'y rendre", a ajouté Mme Kabis.
La venue d'un hôtel et d'une nouvelle salle de spectacle est encore dans les plans.
Deux clientèles différentes
La Cité de Mirabel, qui se veut également un énorme complexe commercial et résidentiel, pourrait venir agir comme compétiteur direct, lorsqu'on regarde la situation sur papier, mais les deux parties ne le voient pas du tout comme tel.
"Nous ne sommes pas inquiets de la venue de la Cité de Mirabel parce que nous offrons des produits et services bien différents de celle-ci. Leur clientèle est plus axée sur les vêtements et d'autres accessoires alors que nous possédons des magasins spécialisés en électronique ou dans les mobiliers. Il y en a d'autres comme le Costco, par exemple", a insisté M. Forté.
Une opinion qui a également été partagée par Daniel Proulx, promoteur de la Cité de Mirabel.
"Nous avons deux clientèles bien distinctes. Je ne crois pas qu'il y ait une compétition directe entre nous et je n'ai jamais senti que c'était le cas au sein de la communauté d'affaires de la région", a-t-il insisté.
Bref, il reste encore beaucoup d'espaces pour satisfaire les clients de ces deux régions en développement économique.
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