La Ville a apporté toutefois des précisions nécessaires au sujet de son règlement sur les imprimés publicitaires
La Ville de Mirabel reconnait pleinement l'importance des journaux locaux
Par Salle des nouvelles
Dans la foulée de la campagne intitulée Je soutiens mon journal local, la Ville de Mirabel tient à affirmer qu’elle reconnait l’importance et l’utilité des journaux locaux, tout en apportant des précisions nécessaires au sujet de son règlement sur les imprimés publicitaires.
D’abord, la Ville est fière de poser un geste concret et significatif pour l’environnement, par son règlement selon lequel, à compter du 1er octobre, seuls les citoyens qui en manifestent le désir recevront des imprimés publicitaires à leur foyer. À ce sujet, il importe de réaffirmer que ce règlement ne vise aucunement les journaux locaux, ou les documents à caractère informatif. Il cible seulement la publicité. Ainsi, la Ville déplore vivement le lien erroné et injustifié que se permettent certains individus entre le règlement adopté et une volonté de la Ville de nuire de quelque façon que ce soit à la libre circulation de la presse locale.
« Notre Ville n’a aucune raison de s’inscrire en faux contre les journaux locaux, d’autant plus qu’ils publient de façon très régulière les communiqués de Mirabel! », a indiqué le maire Jean Bouchard.
« La circulation de l’information et la diversité des points de vue est très importante dans notre société, et si j’avais été invité, comme l’ont été mes collègues, à l’affirmer dans le cadre de la présente campagne, je l’aurais fait sans hésiter », ajoute-t-il.
Il rappelle que c’est la raison pour laquelle sont exclus du nouveau règlement les documents d’information comme les journaux, les hebdos ou le bulletin municipal.
Ainsi, tous les journaux ou bulletins qui font le choix d’une distribution indépendante de type porte-à-porte, ou d’une distribution par le biais de par Postes Canada, continueront à être reçus d’emblée par tous les citoyens. Ces derniers pourront aussi continuer à recevoir les journaux locaux qui, dans leur modèle d’affaires, optent pour le Publisac comme mode de distribution, en apposant simplement leur autocollant en conséquence.
La population a d’ailleurs été diligemment informée en ce sens.
« On n’enlève rien à personne! On veut purement et simplement s’assurer que les citoyens qui reçoivent de la publicité à leur porte sont ceux qui souhaitent en recevoir », a rappelé le maire Bouchard.
Des centaines de citoyens de Mirabel et d’autres municipalités, des groupes environnementaux, des établissements d’enseignement et des journaux locaux numériques indépendants ont d’ailleurs exprimé ces derniers jours un appui fort à cette mesure écoresponsable, et saluent son caractère précurseur. Plusieurs citoyens se réjouissent aussi parce qu’ils continuaient de recevoir le Publisac, malgré qu’ils aient apposé l’autocollant du distributeur pour signifier qu’ils n’en voulaient pas.
Il existe un large consensus, à l’heure actuelle, sur la nécessité de poser des gestes concrets en matière environnementale. Ce règlement, qui permettra d’éviter des tonnes de gaspillage de papier, d’enfouissement de sacs de plastique et de papier non recyclable, en est un de taille. La Ville de Mirabel est fière d’être la première au Québec à adopter l’approche volontaire plutôt que systématique pour la distribution d’imprimés publicitaires, alors que plusieurs, comme Montréal, y songent depuis un bon moment.
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