Sainte-Anne-des-Plaines est sous la loupe du MAMROT
Par Josiane Yelle
À la suite du passage de trois vérificateurs du ministère des Affaires municipales à l'hôtel de ville de Sainte-Anne-des-Plaines en juin dernier, les dossiers de la municipalité, relativement à la procédure d'octroi des contrats, seraient toujours sous enquête, selon le quotidien La Presse.
À l'hôtel de ville, le maire Guy Charbonneau se dit déçu de voir le nom de la municipalité mêlé aux autres scandales. « Je trouve ça irresponsable. Les vérifications ont été faites l'été dernier. Ce n'est pas notre administration qui est en cause, mais bien l'administration précédente. C'est du moins ce qu'on nous a dit », a-t-il confié.
La mairie a d'ailleurs émis un communiqué de presse afin de remettre les pendules à l'heure. « Les médias ont annoncé avec grand éclat que quatre autres « nouvelles » villes seraient enquêtées par le ministère des Affaires municipales. Probablement que les gens du MAMROT voulaient dire que quatre autres villes feraient partie du rapport qui sera déposé suite aux diverses enquêtes. »
M. Charbonneau croit également qu'il vaudrait mieux arrêter de regarder en arrière. « Nos citoyens avaient déjà compris et ils ont choisi un changement de garde à l'hôtel de ville. L'argent dépensé en trop ne reviendra pas. Arrêtons d'en dépenser davantage et regardons en avant pour faire mieux et autrement.»
Des mandats qui font jaser
Quant à lui, le directeur général de la municipalité, Serge Lepage, affirme qu'il a dû fournir les dossiers des années 2009 et 2008 afin que les enquêteurs examinent, entre autres, les mandats donnés à divers consultants. « Nous n'avons pas eu de nouvelles depuis ce temps et ils n'ont pas fait de remarques particulières, ni même de recommandations. »
Le processus de vérification du ministère des Affaires municipales aurait débuté à la suite d'une plainte, déposée lors de la campagne électorale de novembre 2009. Selon les informations du directeur général, c'est l'octroi de deux mandats consécutifs à la firme Tapage communication qui aurait soulevé des questionnements.
Disant ne pas vouloir parler pour les autres villes, le maire de Sainte-Anne-des-Plaines a continué en disant qu'il saurait bien quoi faire de tout l'argent dépensé pour des rapports qui se retrouveront probablement sur les tablettes. «Chez nous, ce sont des routes et des équipements dont nous avons vraiment besoin.»
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.