La région fait un pied de nez au MELS
Par Josiane Yelle
Grâce à l'appui des Centres locaux de développement (CLD) de la région, qui ont décidé de financer le Pôle universitaire des Basses-Laurentides à la hauteur de 115 000 dollars annuellement pour les trois prochaines années, la pérennité de l'institution est désormais assurée
Cette annonce fait suite au retrait de l'appui financier du ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport (MELS) qui, par cette décision, menaçait la survie de l'institution. «La présence des CLD des Basses-Laurentides est un exemple marquant d'une mobilisation du milieu pour l'éducation, a annoncé le président du pôle, Élie Fallu. Je n'annonce donc pas la survie du Pôle universitaire, mais bien sa relance et son développement».
Le directeur du CLD de Mirabel, Jean-Luc Riopel, du CLD MRC Deux-Montagnes, Jean-Marc Fauteux, et celui de la Société de développement économique Thérèse-De Blainville (SODET), Charles Le Borgne, sont convaincus que l'accessibilité à la formation universitaire constitue un enjeu économique de taille pour les entreprises de la région. «Les besoins en formation continue sont criants pour notre population en pleine croissance, sans compter la formation sur mesure pour nos entreprises qui doivent être compétitives sur la scène internationale», a souligné M. Riopel.
De nouveaux programmes
Cet appui de taille rend donc possible le développement de nouveaux programmes qui seront offerts dès cet automne : certificat en toxicomanie, certificat en gestion des ressources humaines, certificat en administration des affaires, certificat et baccalauréat en information, microprogramme de 1er cycle en culture musicale, microprogramme de 1er cycle en intervention psychosociale, microprogramme de 2e cycle en gestion de projets d'ingénierie et diplôme de 3e cycle en gestion de l'éducation.
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