3, 2, 1, Action
Par Josiane Yelle
Ce sont principalement les paysages et l'architectures de quelques patelins laurentiens qui ont d'abord charmé le réalisateur Richard Roy. Depuis la fin juillet et jusqu'en septembre prochain, le réalisateur profite du décor de la région pour effectuer le tournage du film Frisson des collines, une production québécoise de 4,1 M$.
Contrairement à ce que le titre du long-métrage peut laisser croire, le film n'est en rien un drame d'horreur. À Sainte-Agasse, à l'été 1969, c'est plutôt une sorte de voyage initiatique que parcourra Frisson (Antoine Olivier Pilon), un jeune garçon de 12 ans, alors qu'il entrevoit les prochaines vacances scolaires avec une certaine appréhension. Son père vient de décéder tragiquement et la perspective d'un été monotone le pousse à réagir.
Accompagné de ses amis, le gamin trompe alors l'ennui en faisant les 400 coups, tentant notamment de se rendre à Woodstock, là où son idole, Jimi Hendrix, donne un spectacle. Véritable passage de l'enfance à l'adolescence, le garçon doit faire son apprentissage des bonheurs et des aléas de la vie.
Un décor bien d'ici
Alors que 23 des 25 journées de tournage se déroule sur le territoire des Laurentides, Marie-Josée Pilon, commissaire au Bureau du cinéma et de la télévision Argenteuil-Laurentides, se réjouit de cette bonne nouvelle. «Ça fait presque un an que je sillonne les Laurentides avec le réalisateur afin de trouver les lieux parfaits pour créer son village», affirme-t-elle. Parmi les municipalités choisies par le réalisateur pour capter les scènes de son film, notons, entre autres, Boisbriand, Sainte-Sophie, Sainte-Scholastique, Sainte-Monique, Saint-Hermas, Harrington et Grenville-sur-la-Rouge.
Brochette de comédiens connus
Le film, qui sera en salle dès l'été 2011, met en scène toute une brochette de comédiens, dont les plus connus sont nuls autres que Guillaume Lemay-Thivierge, Antoine Bertrand, Geneviève Brouillette, Rémi-Pierre Paquin, Jean-Nicolas Verreault et Paul Doucet. Il est réalisé et scénarisé par Richard Roy (Caboose, Le dernier chapitre), avec la collaboration de Michel Michaud au scénario et produit par Louis-Philippe Rochon (Solofilms).
Le projet a reçu l'appui financier de la SODEC et de Téléfilm Canada en juin dernier, alors qu'il avait préalablement essuyé un refus.
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