McGill abandonne son recours contre les manifestants propalestiniens

MONTREAL — L’Université McGill a retiré sa demande d’injonction contre les occupants d'un campement propalestinien, un peu plus de deux semaines après que l’établissement a démantelé les installations.

Les parties devaient se présenter jeudi au palais de justice de Montréal pour une audience, mais aucun des avocats ne s’est présenté.

Plus tard, les avocats représentant McGill et certains groupes de protestation ont confirmé que l’université avait abandonné sa demande d’injonction.

Le 10 juillet, l’université a engagé une firme de sécurité privée pour démanteler le campement installé dans le terrain inférieur de l’école depuis fin avril.

À la mi-mai, l’université n’avait pas réussi à obtenir une ordonnance d’urgence du tribunal, obligeant la police à faire évacuer les manifestants, et avant le retrait de sa demande d'injonction, jeudi, l’affaire était pendante devant les tribunaux pour être entendue sur le fond.

Dans un bref communiqué, l’université a affirmé que l’action en justice n’était plus nécessaire, car le camp avait été démantelé.

La Presse Canadienne