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Ergothérapie et psychoéducation : quelles différences ?

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6 juin 2017
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L'Association québécoise d'établissements de santé et de services sociaux (AQESSS) a établi, suite au projet de loi adopté en 2009, des distinctions précises entre les fonctions d'ergothérapeute et de psychoéducateur, selon les champs d'exercice de chaque profession et leurs activités réservées.

Champs d'exercice

Pour les psychoéducateurs :

  • évaluer les difficultés d'adaptation et les capacités adaptatives
  • déterminer un plan d'intervention et assurer leur mise en œuvre
  • rétablir et développer les capacités adaptatives de la personne
  • contribuer au développement des conditions du milieu dans le but de favoriser l'adaptation optimale de l'être humain en interaction avec son environnement

Pour les ergothérapeutes :

  • évaluer les habiletés fonctionnelles
  • déterminer et mettre en œuvre un plan de traitement et d'intervention
  • développer, restaurer ou maintenir les aptitudes
  • compenser les incapacités
  • diminuer les situations de handicap
  • adapter l'environnement dans le but de favoriser l'autonomie optimale de l'être humain en interaction avec son environnement

Outre le fait que les psychoéducateurs répondent au même titre que les conseillères et conseillers d'orientation à une mission d'accompagnement plus que de thérapie, on remarque quelques subtiles différences dans le rôle de chaque métier.

Activités réservées selon le Code des professions

Pour les psychoéducateurs :

  • évaluer une personne atteinte d’un trouble mental ou neuropsychologique attesté par un diagnostic ou par une évaluation effectuée par un professionnel habilité
  • évaluer une personne ou un adolescent dans le cadre d’une décision du Directeur de la protection de la jeunesse ou du tribunal
  • déterminer le plan d’intervention pour une personne atteinte d’un trouble mental ou présentant un risque suicidaire qui est hébergé dans une installation
  • évaluer un élève handicapé ou en difficulté d’adaptation dans le cadre de la détermination d’un plan d’intervention en application de la loi
  • évaluer un enfant qui n’est pas encore admissible à l’éducation préscolaire et qui présente des indices de retard de développement dans le but de déterminer des services de réadaptation et d’adaptation répondant à ses besoins (idem pour les ergothérapeutes)
  • décider de l’utilisation de mesures de contention ou d'isolement

Pour les ergothérapeutes :

  • procéder à l'évaluation fonctionnelle d'une personne lorsqu'elle est requise en application d'une loi
  • évaluer la fonction neuromusculosquelettique d'une personne présentant une déficience ou une incapacité de sa fonction physique
  • prodiguer des traitements sur des plaies
  • évaluer une personne atteinte d’un trouble mental ou neuropsychologique attesté par un diagnostic ou par une évaluation effectuée par un professionnel habilité
  • évaluer un élève handicapé ou en difficulté d’adaptation

On remarquera que l'ergothérapeute est habilité à intervenir en cas d'atteinte neuromusculaire et en lien avec le squelette.

Il sera par exemple possible pour un patient concerné de retrouver son autonomie grâce à des séances d'ergothérapie et de recevoir certains traitements.

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