Des groupes demandent une réforme de l'organisme de surveillance des entreprises
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Par La Presse Canadienne, 2024
OTTAWA — Des défenseurs des droits de la personne demandent à Ottawa de modifier profondément les pouvoirs de l'organisme de surveillance qui surveille les sociétés canadiennes opérant à l'étranger, alors que le gouvernement fédéral examine la manière dont un nouvel ombudsman devrait assumer cette fonction.
Le gouvernement Trudeau a remplacé il y a cinq ans un organisme de surveillance du secteur minier par ce qu'il a appelé l'Ombudsman canadien de la responsabilité des entreprises (OCRE).
L'organisme n'a lancé ses premières enquêtes que l'été dernier et n'a clos qu'un seul cas, en mars, révélant qu'une entreprise de Vancouver n'avait pas fait suffisamment pour empêcher un éventuel travail d'esclave en Chine.
Dans ce rapport, l'ombudsman Sherri Meyerhoffer a expliqué que son incapacité à obtenir des documents et des témoignages l'empêchait de demander des comptes aux entreprises canadiennes.
Mme Meyerhoffer a mis fin à son mandat la semaine dernière et le gouvernement fédéral a nommé pour la remplacer un ancien avocat d'Affaires mondiales Canada, Masud Husain.
Karen Hamilton, directrice du groupe de défense des droits de la personne Above Ground, affirme qu'Ottawa doit lui donner le pouvoir d'exiger des documents et d'élargir son mandat au-delà des secteurs minier, pétrolier et vestimentaire.
La Presse Canadienne