Des défenseurs des droits de l'homme dénoncent le plan de détention des migrants
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Par La Presse Canadienne, 2024
OTTAWA — Des groupes de défense des droits de la personne exhortent Ottawa à faire marche arrière concernant son plan d'autoriser la détention des migrants dans les pénitenciers, affirmant que ces personnes vulnérables pourraient être exposées à des conditions déraisonnablement dures.
Ottawa peut détenir des migrants, même s'ils ne font pas face à des accusations criminelles, lorsqu'ils ne peuvent pas être identifiés ou lorsqu'il y a un soupçon qu'ils ne se présenteront pas aux audiences visant à déterminer s'ils peuvent rester au Canada.
Des provinces ont refusé de les incarcérer dans les prisons provinciales. Le gouvernement fédéral ne gère que trois centres pouvant détenir des migrants qui ne font pas l'objet d'accusations criminelles.
Le ministre de l'Immigration, Marc Miller, a déclaré qu'en vertu de la mesure budgétaire autorisant leur détention dans les pénitenciers, les migrants seraient détenus dans des zones séparées des délinquants criminels.
Les organismes Amnesty International et Citizens for Public Justice affirment que les migrants ne devraient jamais être incarcérés sans inculpation et souhaitent qu'Ottawa finance davantage de places pour les groupes locaux qui les hébergent.
Le budget fédéral entraînera des modifications législatives visant à expulser plus rapidement les personnes qui ne sont pas admissibles au statut de réfugié au Canada.
La Presse Canadienne